lundi 5 mars 2012

04-05 mars 2012

C'est sous l'effet total d'un jetlag que je profites de ce merveilleux petit blog pour vous donner quelques nouvelles (plutôt que de vous écrire séparément). Je ne sais pas si notre aventure sera bénie d'autant de péripéties qu'en Italie (et ainsi si cette lecture sera divertissante), ça reste à voir...

Pour reprendre depuis notre départ, c'est avec un peu de retard que nous sommes arrivés à l'aéroport (ma faute cette fois, j'ai réalisé que je n'avais qu'une seule paire de pantalons dans ma valise?!). Plutôt que les 3 heures usuelles recommandées, nous avions deux heures d'avance. Pas de problèmes, qu'on se dit, puisqu'en voyageurs assidus (c'était écrit sur nos documents!) nous avions déjà procédé à notre enregistrement en ligne la veille. Cette prévision nous offrait donc la fabuleuse opportunité de procéder à l'ensemble des technicalités à la borne self-service d'Air Canada et nous permettait également d'arriver seulement 90 minutes avant le décollage! Nous étions donc techniquement en "avance"! Vous vous doutez bien qu'en réalité la suite n'est pas extraordinaire. La borne me demande donc de scanner mon passeport pour confirmer mon identité, mais ça l'air que mon prénom est trop long et ils ont coupé le "ne" à la fin de mon prénom. Au final, je ne peux pas m'enregistrer parce que je ne suis pas la même personne. Sweet! C'est alors qu'intervient une préposée d'Air Canada qui nous prend vraiment pour des caves et qui refait l'ensemble du processus pour se rendre compte que ben oui, mon nom est trop long (thanks mom and dad!). On se fait donc rediriger vers la file qui n'en finit plus de finir et où on passera les 40 prochaines minutes à attendre pour procéder à notre "enregistrement". Il est 6h30 quand on termine et on se dit qu'on ne pourra pas profiter du choix beaucoup plus large de restaurants qu'offre l'aéroport à l'extérieur de la zone internationale puisqu'on doit passer le contrôle de sécurité (et qu'on ne peut pas savoir avant ce moment fatidique si un lighter ou autre objet apprécié de l'ACTSA se retrouve dans le bagage de cabine de Gaps...). Je dois préciser que notre vol décolle à 7h45. Hum, en fait, finalement ce sera plutôt à 10h15 qu'il décollera ce vol parce que tous les vols d'Air Canada seront retardés (ou presque). L'embarquement s'est finalement fait vers 9h40 et le pilote nous a annoncé qu'on devait procéder au déglaçage des ailes de l'avion (gracieuseté d'Air Canada d'une vingtaine de minutes, parce qu'évidemment ils ne pouvaient pas le faire pendant les 2 heures que l'avion était parké dans notre face et qu'on attendait!).


L'embarquement a finalement lieu et nous sommes biens contents, car nous avons deux places seules sur le côté, directement au niveau des ailes. Je suis vraiment enjouée dans les premières minutes de ce vol et je me dis que ce sera une traversée de l'océan fantastique : on nous offre d'abord le journal (trois options possibles), on a une couverture et un oreiller chacun, une prise usb et une autre régulière pour charger nos cossins et un choix varié de films récents potables à écouter dans la langue de notre choix! Quelques minutes après le décollage, on nous distribue notre souper (passablement bon) et dès que le repas est terminé, on nous plonge dans le noir. Je décide de profiter de ce moment pour me reposer et tenter quelques heures de sommeil, sans succès. Dès que les lumières sont éteintes, le voisin derrière nous s'empresse d'allumer la lumière au-dessus de son siège qui pointe directement sur nous. Environ une heure plus tard, les turbulenses commencent et on en aura pour une bonne heure à grande intensité, puis à plus petite dose jusqu'à la toute fin du trajet. On se serait cru dans les montagnes russes tellement ça brassait, on entendait une genre de grêle frapper contre le toit de l'avion. L'atmosphère était assez terrifiante avec tout le monde plongé dans le noir, la noirceur totale de l'autre côté du hublot, le silence qui règnait à l'exception de la grêle et du vent qu'on entendait souffler à l'extérieur. Bref, la tension était palpable (et découpable dans l'air, carrément). Gaps a même pris le petit sac en papier brun "just in case" et je me souviens de m'être dit que de mon côté ça allait, mais que j'allais vraiment vomir ma vie s'il fallait qu'il soit malade juste à côté de moi! Dès que les grosses turbulences ont cessées, les hôtesses de l'air nous ont distribué de gros muffins gras. Il n'est pas nécessaire de dire qu'on avait pas vraiment d'appétit...


Finalement, on a réussit à aterrir sans problèmes et à trouver notre chemin jusqu'à notre "bed and breakfast" :-). Le métro de Londres est hallucinant : des dizaines et dizaines de stations. Tout coûte très cher - les prix sont les mêmes qu'au Canada, mais il faut faire x 1.5 (genre ça coûte 10 pounds, ben alors en fait ça te coûte 15$). Une passe de métro pour 7 jours nous a coûté environ 40 pounds, on est loin du 15$ à Montréal!

Sinon, il y a des patisseries partout et ça sent bon à chaque coin de rue, je pense que je vais prendre du poids dans les prochains jours... On a visité un peu le quartier où Mel et Olivier habitent et c'est vraiment joli. Olivier me disait que 25% de la ville est un espace vert! On a été prendre le thé en après-midi avec une patisserie, comme des british :-) Et là, après avoir soupé 4 fois dans les dernières 24h, je vais aller dormir un peu...


Mention spéciale au gars dans l'avion qui a carrément passé 6h la bouche grande ouverte ( et éveillé ) - la photo suivra sous peu...


Mention négative aux yogis de Trudeau qui sont vachement bêtes quand t'es pas en uniforme...

À plus!!!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire